
’Association Madagascar Entraide (A.M.E) est née en 1999 à l’initiative de trois amies, Marie, Agnès et Caroline, choristes à la maîtrise de radio France à Paris.
Cinq de leurs amis étaient partis à Madagascar en 1998 et à leur retour, ils leur ont donné l’envie d’aider ce pays.
Elles ont décidés d’unir leur voix et de former un trio vocal, ‘’Viva Lux’’ afin de donner des concerts pour trouver l’argent nécessaire à leur voyage.
Lors d’un concert à Epinal, Marie est interpellée par la supérieure de la communauté de St Jean de Bassel, les sœurs de la Divine Providence, qui lui propose de venir en aide aux religieuses en mission à Antsohihy , ville située au Nord-Ouest de Madagascar.
La supérieure lui fait part de la grande pauvreté des familles et du peu de moyen des religieuses pour accueillir les enfants pauvres.
En Juillet 2000, 3 autres étudiants rejoignent le trio et partent à Antsohihy.
C’est un véritable choc pour eux : Les enfants sont sales, habillés de haillon. Les villages n’ont pas d’eau. Les enfants meurent du choléra, et en matière d’éducation, il y a urgence à scolariser.
Après ce 1er voyage, il faut donc mettre les bouchées doubles pour trouver le financement afin de réaliser les projets. Cela se traduit par de nombreux concerts, et des interventions dans les écoles, collèges et lycées afin de sensibiliser les jeunes et les adultes au problème du tiers-monde.
Grâce à l’argent récolté les projets se réalisent pas à pas.
Année 2000-2001
Construction de 3 classes et leur équipement (bancs et tableaux), car l’école était inexistante
Salaire des 3 instituteurs
- Mise en place des parrainages
Année 2001-2002
Construction de 2 puits pour chaque village : Antanimora et Andjiajia. L’Association finance le salaire de 4 instituteurs pour le village d’Antanimora.
Mai 2002-2003
-Trois membres de l’AME retournent à Antsohihy afin de juger des résultats des trois années d’aide.
C’est la joie …
Antanimora le village qui était le moins évolué (parents illettrés, enfants sales) est un village propre et les enfants sont presque tous scolarisés. Les parents ont un réel désir d’éduquer leurs enfants. Il y a aussi beaucoup moins d’enfants malades, et notamment moins de choléra grâce au puits.
LE PROJET TSARA BE
Des lycéens des aumôneries du lycée public de la Colinière et du Lycée privé N-D de Toutes-Aides à Nantes ont souhaités se joindre à l’AME pour réfléchir aux actions à mener afin de trouver de l’argent pour aider à la scolarisation.
Ces jeunes ont souhaités parrainer un enfant d’Antsohihy.
Les courriers échangés avec Gabin leur filleul, ont donnée l’envie à d’autres jeunes de s’intéresser à l’AME et de parrainer individuellement de nouveaux enfants.
Pas à pas, au rythme de nos correspondances et de rencontres diverses, expositions, conférences, le groupe s’est familiarisé avec la vie quotidienne de la Grande Ile.
C’est en 2002/2003 que s’est esquissé le projet d’un voyage à Madagascar qui nous a demandé 2 ans de préparation. Ce long temps de gestation du projet a aussi permis de souder le groupe.
Nous étions 18 et au rythme d’une rencontre par mois le mercredi ou le samedi nous nous sommes mis en relation avec les sœurs d’Antsohihy pour leur proposer notre projet d’aller à la rencontre de nos filleuls. Il a aussi fallut mener des actions afin de trouver le financement du voyage.
Puis c’est à 11 personnes que nous sommes partis, soit 8 étudiants et 3 adultes,
du 5 au 17 juillet à Antsohihy, lieu de scolarisation de nos filleuls, qui vivent soit dans cette ville soit dans le village d’Antanimora situé en brousse à 15 km.
Une nouvelle équipe TSARA BE 2 se prépare actuellement à partir l’été 2007 pour un nouveau séjour à Madagascar.
